Tenue de présenter un "plan B" après le rejet massif par la Chambre des communes, le 15 janvier, de son projet d'accord de divorce avec l'UE, Theresa May s'est bornée hier à déclarer aux parlementaires qu'elle chercherait à arracher de nouvelles concessions aux Européens tout en se montrant davantage à l'écoute des élus.
Interrogé par la BBC sur les propositions spécifiques que Londres entendait formuler, Stephen Barclay a répondu: "Nous y travaillons dans le cadre de notre exercice d'écoute." "L'UE ne veut pas d'une sortie sans accord - qui aurait un gros impact non seulement pour l'économie irlandaise mais pour les autres économiques, comme l'économie des Pays-Bas - donc l'intérêt des deux parties est d'aboutir à un accord", a encore déclaré le ministre du Brexit.
"De fait, la plus populaire des options est l'accord" négocié par Theresa May, a encore affirmé Stephen Barclay, malgré le rejet massif de ce projet de traité il y a une semaine par la Chambre des communes.
Le Figaro