Rentré d'exil en 2016, il reste un personnage très controversé. Son parti, le Hezb-e-Islami, est tenu responsable de nombreuses exactions commises pendant la guerre civile, dont le siège de Kaboul, qui a fait des milliers de morts en 1992.
En 2003, le département d'Etat américain l'a inscrit sur sa liste des terroristes en l'accusant de collusion avec Al Qaïda et les Taliban, mais Washington s'est félicité treize ans plus tard de l'amnistie que lui a accordée le président Ashraf Ghani.
Hekmatyar s'est depuis montré critique à l'égard de son administration et des conditions dans lesquelles se sont déroulées les législatives de 2018.
"La situation de notre pays nécessite un gouvernement central fort dirigé par un président soutenu par la majorité du peuple", a-t-il déclaré samedi lors d'une conférence de presse à Kaboul.
Ashraf Ghani, dont l'élection en 2014 a été très contestée, devrait annoncer dimanche sa candidature à un second mandat.
Reuters
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