"Le président est impatient de rencontrer le président Kim dans un lieu qui sera annoncé ultérieurement", a indiqué Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif, à l'issue d'une rencontre de 90 minutes dans le Bureau ovale entre le président américain et le bras droit du dirigeant nord-coréen.
Le 12 juin 2018, après des mois de tensions, les deux hommes s'étaient rencontré pour la première fois lors d'un sommet à Singapour. Lors de ce tête-à-tête historique, le premier entre un président américain et un héritier de la dynastie des Kim, l'homme fort de Pyongyang s'était engagé en faveur d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", sans détails ni calendrier. Depuis, les négociations patinent.
Washington exige une dénucléarisation "totalement vérifiée" du Nord avant toute levée des sanctions, alors que Pyongyang accuse les États-Unis d'exiger son désarmement unilatéral sans faire de concessions.
Des relations diplomatiques encore fragiles
Lors de son adresse du Nouvel An, le leader nord-coréen a déclaré qu'il était disposé à rencontrer Donald Trump à tout moment mais a aussi averti que Pyongyang pourrait changer d'attitude si Washington maintenait, malgré le rapprochement diplomatique opéré depuis juin, ses sanctions économiques contre la Corée du Nord.
L'arsenal nucléaire nord-coréen a valu à Pyongyang une impressionnante série de sanctions de l'ONU au fil des ans. Pyongyang a effectué six essais nucléaires et développé et testé des missiles balistiques qui, selon des experts, seraient capables d'atteindre le territoire continental des Etats-Unis.
Avec AFP