«Le gazoduc transadriatique (TAP) qui permettra à l’Italie d’importer environ 8,8 milliards de m3 de gaz par an et dont la capacité annuelle sera portée à 10 milliards de m3 à l’avenir, sera mis en service en 2020», stipule le projet de plan national publié sur le site du Ministère du Développement économique de l'Italie.
Comme on a déjà annoncé, les travaux sur la mise en œuvre du projet de construction de l’interconnecteur qui reliera le terminal d’accueil de TAP au réseau de gaz Snam Rete commenceront le 12 janvier prochain.
L’Albanie a approuvé la décision sur l’utilisation temporaire de l’équipement pour le projet de protection de TAP.
Pour rappel, les bases du gazoduc TAP ont été jetées le 17 mai 2016 à Thessalonique, en Grèce. Le conseil d'administration de la Banque européenne d'investissement a ratifié le 6 février le financement d'un montant de 1,5 milliard d'euros pour le gazoduc TAP qui passera à travers la Grèce, l'Albanie et sous la mer Adriatique avant de rejoindre les côtes de l'Italie du Sud où il sera connecté au réseau de gaz naturel de l'Italie. Ce projet fait partie du Corridor gazier Sud et est une initiative lancée par le Conseil de l'Europe, la Commission européenne et le Parlement européen dans le cadre de la politique énergétique de l'Union européenne.
A noter que plus de 82% des travaux, y compris ceux d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction ont déjà été effectués.
La construction de deux stations de compression, la première à Kipoi, en Grèce, et la deuxième à Fier, en Albanie, est lancée dans le premier trimestre de l’année dernière et les travaux se poursuivent comme prévu. Plus de 60% des travaux de construction de la station de compression à Kipoi se sont déjà terminés. Les trois turbines à gaz ont été installées. Les turbocompresseurs ont été livrés à la station à Fier et y ont été installés. L’approvisionnement en électricité et l’installation des équipements ont été lancés. Au total, plus de 50% de la construction dans la station de compression à Fier se sont terminés.
Parallèlement à la construction des stations de compression, une station de mesure est en cours de construction non loin de la région de Bilisht, dans l'est de l'Albanie. Au moins 50% des travaux de construction de la station de mesure se sont déjà achevés. La construction des stations de compression et de mesure durera pendant environ deux ans.
Les préparatifs des travaux de forage d’un microtunnel sur le tronçon sous-marin de 105 km de TAP et le soudage des tubes ont commencé. Selon le calendrier de TAP, la construction de ce tronçon du gazoduc se réalisera en 2019.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) prévoit d'allouer cette année des prêts d'un montant de 1,2 milliard d'euros au gazoduc transadriatique (TAP). Le montant attendu sera de l'ordre de 500 millions d'euros en prêt direct et jusqu'à 700 millions d'euros en prêt syndiqué. La décision finale devrait être prise vers le milieu de l'année.
La construction de deux stations de compression, la première à Kipoi, en Grèce, et la deuxième à Fier, en Albanie, est poursuivi. En plus, une station de mesure est en cours de construction non loin de la région de Bilisht, dans l'est de l'Albanie.
Considérée comme la plus grande chaîne de gazoducs en construction dans le monde entier, le Couloir gazier Sud, long d'environ 3.500 km, se compose du gazoduc du Caucase du Sud, du gazoduc transanatolien (TANAP) et de celui Transadriatique (TAP) qui devront acheminer le gaz extrait du gisement de Chahdeniz de l'Azerbaïdjan vers le marché mondial.
Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 878 km (550 km en Grèce, 215 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale de TAP sera de 10 milliards de m3 par an. Le gazoduc devrait être mis en service en 2020.
Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), Socar (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).
Azertac
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