Selon la plaignante, Twitter assurerait un "soutien matériel" aux djihadistes. "Ce soutien matériel a été vital à la montée en puissance de Daech et pour lui permettre de mener de nombreuses attaques terroristes". Comme le souligne le site ABC News, Tamara Fields affirme que Daech avait environ 70.000 comptes Twitter au moment où son mari, instructeur dans un centre de police en Jordanie, a été tué lors d`une attaque survenue le 9 novembre. "Sans Twitter, la croissance exponentielle de l`EI ces dernières années, qui en a fait le groupe terroriste le plus redoutable au monde, n`aurait pas été possible", précise la plainte déposée au tribunal fédéral de Oakland (Californie).
Twitter vs Daech
De son côté, Twitter a jugé cette démarche "dénuée de fondement", selon le Parisien. "Comme le reste de la planète, nous sommes horrifiés par les atrocités perpétrées par des groupes extrémistes et l`effet d`entraînement (de ces atrocités, ndlr) sur internet. Les menaces violentes et la promotion du terrorisme n`ont pas leur place sur Twitter et, comme d`autres médias sociaux, nos règles sont claires à ce sujet", a déclaré un porte-parole de la société américaine. Un service visant à traquer et supprimer les comptes djihadistes a récemment été créé au sein de la firme, mais la responsabilité de Twitter est souvent pointée du doigt.
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