La Grèce accepte la participation du FMI au troisième plan d`aide
Il y a un an, la composante de la Troïka la plus vilipendée par l`opinion et la classe politique grecque était le Fonds monétaire international. Et, il y a quelques semaines encore, le Premier ministre Alexis Tsipras estimait publiquement que son pays pouvait se redresser sans faire appel au FMI.
L’institution internationale s`est toujours montrée inflexible sur la nécessité des réformes en Grèce. Par conséquent, pour les tenants de la rigueur de l`Europe du Nord, l`Allemagne en tête, mais aussi les Pays-Bas et la Finlande, sa participation au programme d`aide à la Grèce est un gage de leur mise en œuvre.
Le FMI pose ses conditions
Mais le Fonds lui-même n`a toujours pas indiqué s`il s`engageait dans ce troisième plan d`aide. Le FMI pose ses conditions : il reviendra si les budgets annuels grecs restent dans l`épure jusqu`en 2020, si la réforme des retraites est lancée et si le paquet de réformes tous-azimuts adoptées est effectivement mis en œuvre.
Sous la pression, Athènes a donc finalement décidé d’accepter la participation du FMI dans le processus de sauvetage. Désormais, la priorité d’Alexis Tsipras est de négocier un allègement et un rééchelonnement de la dette publique cumulée.