Un des trois russes détenus en Turquie était accusé en Russie d’être lié à Daesh

  14 Janvier 2016    Lu: 938
Un des trois russes détenus en Turquie était accusé en Russie d’être lié à Daesh
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a fait savoir lors d’un briefing qu’un des hommes arrêtés en Turquie avait précédemment été accusé par les autorités du Tatarstan d’être lié à Daesh.
«Le 10 août 2015, il a été accusé par contumace par les autorités du Tatarstan pour ses liens avec Daesh, ainsi que pour ses activités de recrutement pour cette organisation. Après cela, le 25 novembre 2015, Suleïmanov [l’homme accusé] a été placé sur la liste des personnes recherchées par Interpol», a-t-elle indiqué.

omme l’a rappelé la diplomate russe, les hommes arrêtés après l’attentat à Istanbul, ont refusé de coopérer avec les représentants russes. Pour Zakharova, cette raison consiste à ce que, d’après les données de la police turque, parmi ces détenus figure Aïdar Suleïmanov.

En poursuivant sur la Turquie, la représentante russe a noté qu’Ankara, accusant la Russie sans preuve de meurtres de masse de femmes et d’enfants en Syrie, a recourt à des méthodes basses et abjectes.

De plus, elle a qualifié les allégations du président Erdogan indiquant que la Russie souhaitait créer un micro-Etat en Syrie, de «théorie du complot».

Sur les accusations de Fabius

La représentante russe a aussi commenté les déclarations récentes du chef de la diplomatie française, qui a présenté suite à son entretien avec le coordinateur de l`opposition syrienne, l`ex-Premier ministre Riad Hijab, des images des habitants affamés de Madaya, ainsi que «d’autres villes assiégées par le gouvernement syrien».

«Il a ensuite accusé la Russie d’effectuer des actions militaires contre la population civile et même de bombarder des écoles. Cela parait bizarre et pas très sérieux, s’agissant du chef des Affaires étrangères de la France», a-t-elle conclu.

Sur l’enquête du MH17

Pour Maria Zakharova, l’intention des Pays-Bas de créer des tribunaux avant la fin de l’enquête sur le MH17 est contraire au bon sens.

«Une telle approche ne signifie qu’une seule chose, quel que soit l’avion ou le pays dont il s’agit, une telle approche prouve qu’il n’y a aucune volonté de découvrir ce qui s’est vraiment passé, il y a une tentative de trouver des coupables immédiatement», a-t-elle expliqué, jugeant inepte l’idée de création d’un tribunal à ce moment là.

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