La Chine pourrait se joindre à la lutte contre Daech

  14 Janvier 2016    Lu: 813
La Chine pourrait se joindre à la lutte contre Daech
Le Washington Times rapporte, se référant à des sources dans les forces armées américaines, que Pékin, préoccupé par le nombre croissant de combattants d`origine chinoise dans les rangs de Daech, pourrait se joindre aux pays luttant contre ce groupe extrémiste.
La Chine pourrait s`engager dans la lutte contre les terroristes du groupe radical Etat islamique, a annoncé jeudi le Washington Times se référant à des sources dans les forces armées des Etats-Unis.

Selon le quotidien, Pékin est évidemment préoccupé de voir que les combattants d`origine chinoise deviennent toujours plus nombreux à se joindre à l`Etat islamique. D`ailleurs, un fonctionnaire proche du dossier a déclaré qu`il restait à savoir quel camp rallierait la Chine dans la lutte anti-EI.

Le Washington Times estime que la Chine préférera se joindre à l`opération des forces armées de Russie en Syrie plutôt que d`adhérer à la coalition internationale anti-Ei dirigée par les Etats-Unis.

Le 30 septembre dernier, la Russie a entamé les frappes aériennes ciblées contre les sites de Daech et du Front al-Nosra en Syrie à la demande du président Bachar el-Assad. Depuis, les forces aérospatiales russes appuyées par des navires de la Flottille de la mer Caspienne et par le sous-marin Rostov-sur-le-Don appartenant à la Flotte de la mer Noire ont abattu plusieurs centaines de djihadistes et ont détruit des milliers d`ouvrages terroristes.

Le soutien de l`aviation russe a permis aux forces gouvernementales et à l`opposition patriotique syrienne de lancer une offensive contre les positions des terroristes. Selon l`état-major des forces armées russes, au cours de ces 45 derniers jours, plus de 150 localités ont été libérées en Syrie. L`état-major signale cependant que les djihadistes continuent de recevoir des renforts depuis la Turquie en dépit des efforts de la communauté internationale.

La coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis effectue elle aussi des frappes en Syrie, sans cependant avoir le mandat des autorités syriennes. La Russie échange avec cette coalition internationale des informations sur les vols d`avions, mais une coordination plus étroite fait défaut. En plus, l`Occident accuse la Russie de bombarder non seulement les sites des terroristes, mais aussi les positions de ce qu`on appelle l`opposition modérée. Le ministère russe de la Défense qualifie ces accusations de gratuites.

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