Entre engorgement des oléoducs nord-américains et surabondance de l'offre, quelque 35 millions de barils attendent actuellement en Alberta d'être exportés, a relevé le gouvernement albertain dans un communiqué.
"Avec autant de pétrole qui attend, sans que l'on puisse le transporter, le baril est vendu à rabais, à environ 10 dollars", a observé Mme Notley, soulignant "qu'ailleurs sur la planète, les produits pétroliers se vendent cinq ou six fois plus".
En conséquence, à partir de janvier l'Alberta (Ouest) va réduire sa production de 8,7% pour la limiter à 325.000 barils par jour, en attendant que davantage de capacités de transport soient disponibles.
Pour ce faire, la province va notamment acheter des wagons-citernes pour accroître de 120.000 barils par jour le volume transporté, avait annoncé Mme Notley mercredi, impatiente face aux retards dans l'élargissement de l'oléoduc Trans Mountain, entre l'Alberta et le port de Vancouver.
AFP
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