Science: le cerveau fonctionne encore quelques secondes après l’arrêt du coeur

  26 Novembre 2018    Lu: 647
Science: le cerveau fonctionne encore quelques secondes après l’arrêt du coeur

La vie après la mort. On aimerait tous savoir ce qu’il y a après la mort. En dehors des théories farfelues ou des entreprises qui souhaitent vous rendre immortel(le)s comme Nectome par exemple, on ne sait pas vraiment ce qui arrive.

C’est une belle avancée qui a été faite par des chercheurs à New-York comme le rapporte le Daily Mail.

Concrètement, lorsque le coeur s’arrête, l’activité cérébrale se poursuit pendant quelques instants. Ainsi vous êtes conscient que vous êtes mort et de tout ce qui se passe à côté de vous. L’étude montre que des survivants à une crise cardiaque « étaient conscients de ce qui se passait autour d’eux pendant qu’ils étaient cliniquement morts, avant d’être ramenés à la vie.  » Ils ont ainsi été capable de décrire ce qui se passait alors que leur coeur était stoppé. Comme l’explique le Docteur Parnia « ils décriront avoir regardé des médecins et des infirmières travailler, ils seront conscients d’avoir pleinement conscience des conversations en cours, des évènements visuels en cours, dont ils n’auraient pas connaissance. »

Point intéressant, d’après les résultats de l’étude, les personnes ayant vécu cette expérience à savoir, les survivants à une crise cardiaque, seraient « plus disposées à aider les autres », après cela. Elles auraient « trouvé un nouveau sens à la vie après avoir rencontré la mort. » Avec cette étude, les chercheurs souhaitent « améliorer la qualité de la réanimation et prévenir les lésions cérébrales lors du redémarrage du coeur. »

Contrairement au film L’expérience interdite sorti en 1990 puis ré-édité en 2017, les personnes revenant à la vie, ne reviennent pas avec davantage de souvenirs. Quoi qu’il en soit, lorsqu’une personne est déclarée décédée et que son coeur est arrêté, les cellules cérébrales continuent de fonctionner pendant quelques heures.

Source: siecledigital.fr / ÉLÉONORE LEFAIX


Tags: science   cerveau  


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