Pourquoi est-on triste le dimanche ?

  25 Novembre 2018    Lu: 1941
Pourquoi est-on triste le dimanche ?

La boule au ventre, le moral au plus bas : voilà comment nous finissons généralement notre week-end. Pourtant, il existe quantité d'astuces pour remédier à ce cafard dominical. Alors, on positive un peu et on applique ces quelques règles. Lundi peut bien attendre encore un peu.

Chaque dimanche soir, le même refrain ne cesse de se répéter. Vous anticipez sur une réunion à venir, les enfants ne veulent pas finir leurs devoirs, la deadline pour ce satané projet arrive bientôt... Bref, autant dire vous vous retrouvez submergée par tous ces impératifs et que l'approche du début de semaine ne vous enchante guère.

Un mal suffisamment répandu pour qu'en 2008, Monster - le célèbre jobboard - en fasse l'objet d'une étude mondiale. Conclusion : le blues du dimanche soir infecterait 52% des salariés français, les empêchant même de jouir d'une qualité de sommeil correcte. Un mal loin d'être typiquement français puisque la moyenne mondiale se situerait à 62%.

Mais comment expliquer ce cafard dominical ? Stuart Brown, psychiatre et fondateur de l'Institut national de la lecture, à Carmel Valley en Californie, analyse : "Le dimanche soir n'est pas considéré comme la fin d'un grand week-end mais le début de quelque chose pour lequel ni l'enfant ni l'adulte n'est impatient."

Ce phénomène est en fait une transposition de nos habitudes lorsque nous étions enfants. La fin du week-end sonnait toujours comme la fin des jeux et des moments oisifs et insouciants. "Range tes jouets", "Il faut finir tes devoirs" ou encore "Demain, tu te lèves tôt, éteins-moi cette télé"... Autant d'injonctions qui rythmaient mélancoliquement nos soirées du dimanche.Et aujourd'hui, si ces ordres ne sont plus aussi infantilisants, nous restons toutefois enfermés dans les mêmes carcans. On évite donc de voir nos amis, de se faire un cinéma ou même tout bonnement de se détendre puisque "demain il faut se lever tôt". On se met alors à ruminer, réfléchissant à ce qui nous attend demain : le boulot.

Un schéma de pensée qui en dit long sur notre rapport au travail. Le blues du dimanche soir agirait donc comme une sorte de lanceur d'alerte. Car, en considérant les choses avec un peu de recul, seule une activité vue comme contraignante peut nous rendre de mauvaise humeur. Mais qu'à cela ne tienne, voici quelques astuces pour ne pas se retrouver la boule au ventre le dimanche soir arrivé !

Ritualisez votre dimanche soir

Car le bien-être n'est pas quelque chose qui nous tombe dessus mais bien un état "cultivable", en ritualisant vos soirées du dimanche, vous les vivrez d'une meilleure façon. Pensez par exemple à une séance de yoga, un cinéma avec votre mec ou un pote ou pourquoi pas un resto entre copines. A terme, ces soirées organisées que vous répéterez chaque dimanche deviendront des moments attendus.

Prenez le temps de vous détendre

Et c'est souvent une des choses que l'on regrette le plus le lundi matin : ne pas avoir pu se reposer durant le week-end. Par peur de l'ennui, certaines personnes vont avoir tendance à booker tout leur week-end, du vendredi soir compris au dimanche soir. Et quand lundi sonne, elles ont l'impression n'avoir eu le temps de rien faire et de n'avoir pu profiter de rien. La solution réside dans le fait de savoir s'organiser pour réussir à s'accorder du temps pour soi, pour vous reposer -sans pour autant mettre de côté vos extras. Car, pour attaquer une nouvelle semaine de 35h, mieux vaut être en forme.

Inversez votre emploi du temps

De manière générale, nous programmons les activités les plus amusantes et excitantes le samedi. Au lieu de ça, évitez de dédier un jour à X ou X tâche. Aussi, utilisez le dimanche soir comme un moment de détente et non pour régler les derniers impératifs ou faire le ménage par exemple. Et cela vaut aussi pour les devoirs de vos enfants ou votre travail - si vous en ramenez à la maison. En répartissant votre charge de travail, vous éviterez ainsi de vivre vos derniers instants de liberté dans l'angoisse et pourrez dire adieu aux nuits blanches.

Planifiez

Souvent, la peur du lundi vient de notre appréhension face à la montagne de choses que nous avons à faire les jours à venir. Mais, pourquoi vouloir y penser maintenant alors que, là, vous êtes chez vous et ne pouvez rien y changer ? Pour vous débarrasser de toutes ces pensées parasites, tenez à jour un agenda ou un planning. Et, chaque vendredi soir, prenez bien soin de noter tout ce que vous avez fait et ce qu'il vous reste à faire. Ainsi armée, vous pourrez plus facilement affronter le début de semaine.

Source: Terrafemina


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