La rencontre a débuté vers 7 heures GMT au siège du groupe à Yokohama, en banlieue de la capitale japonaise. Derrière les portes closes, six hommes et une femme ont décidé de l'avenir du tout-puissant patron du numéro un mondial de l'automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, dont la vie a brusquement basculé quand son avion s'est posé lundi au Japon.
Officiellement, le Franco-Libano-Brésilien est accusé d'avoir, avec des complices, "minimisé sa rétribution à cinq reprises entre juin 2011 et juin 2015", en déclarant aux services financiers une somme totale de 4,9 milliards de yens (environ 37 millions d'euros) au lieu de près de 10 milliards de yens. "Ce type de déclaration mensongère constitue une des fautes les plus graves au regard de la législation imposée aux entreprises cotées", a déclaré jeudi à la presse Shin Kukimoto, procureur adjoint de Tokyo.
AFP
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