Par ailleurs 73 migrants, de nationalités irakienne, iranienne, afghane et pakistanaise, ont été arrêtés dans le nord-ouest de la Turquie alors qu'ils tentaient de passer en Europe, a rapporté l'agence étatique Anadolu. Et 21 autres, dont des Syriens, des Palestiniens et des Somaliens, ont été arrêtés à Mugla, dans le Sud-Ouest, alors qu'ils tentaient de quitter la Turquie à bord d'un bateau, toujours selon Anadolu.
La Turquie accueille plus de 3,5 millions de réfugiés, principalement Syriens. Il s'agit aussi d'un important pays de transit pour les personnes ayant fui les conflits au Proche-Orient et cherchant à rejoindre l'Europe. La vague migratoire a atteint son pic en 2015, année où plus d'un million de personnes, dont beaucoup fuyant la guerre en Syrie, ont rejoint la Grèce depuis la Turquie, principalement par voie maritime.
Le nombre de personnes tentant cette traversée a depuis fortement chuté à la faveur d'un accord migratoire controversé conclu entre l'Union européenne et Ankara en mars 2016. Les passages ont depuis repris à la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce. Au premier semestre 2018, 8.407 migrants ont été arrêtés dans la zone frontalière dans le nord-est de la Grèce, contre 1.611 pour la même période l'année précédente.
AFP
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