Le Pape affichait cette position au cours d’une audience accordée aux chefs de missions diplomatiques accrédités au Vatican.
«Je fais part de ma gratitude à l’ensemble des initiatives prises en vue de renforcer un accueil décent aux réfugiés, et j’évoque en premier lieu, les pays voisins de la Syrie, qui ont réagi promptement en termes de secours et d’accueil», a assuré le Pape François.
«Il est important que ces pays engagés ne doivent pas être livrés seuls à la ligne de front pour faire face à l’état d’urgence actuel», a-t-il ajouté.
«Il est nécessaire aussi d`initier un dialogue franc et basé sur le respect mutuel entre tous les pays concernés par ce problème, afin de trouver avec l`audace créative, des nouvelles solutions qui doivent devenir pérennes», a fait observer le souverain pontife.
La Syrie est en proie depuis le mois de mars 2011 à un conflit sanglant qui a fait plus de 220 mille morts et contraint plus de 10 millions de personnes au déplacement forcé ou à l’exil.
La Turquie accueille, à elle seule, plus de deux millions de réfugiés syriens, selon des statistiques officielles turques et onusiennes.
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