Cheikh Ali Salmane, arrêté en 2014, purge déjà une peine de quatre ans de prison dans une autre affaire. Il a été condamné dimanche en appel par la justice de Bahreïn, un pays à majorité chiite dirigé par une monarchie sunnite.
"Nous suivons de près l'affaire visant l'ex-parlementaire et secrétaire général du mouvement Al-Wefaq", a déclaré un porte-parole du département d'Etat américain, Robert Palladino, soulignant qu'il avait été précédemment acquitté en première instance. Les Etats-Unis vont continuer à discuter avec le gouvernement de Bahreïn pour défendre "les libertés fondamentales et les droits de l'homme", a-t-il assuré.
Le petit royaume de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, est secoué par des manifestations sporadiques depuis la répression en 2011 d'un mouvement de contestation animé principalement par des chiites qui réclament la "fin des discriminations" et des "réformes démocratiques".
AFP
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