Pour le FMI, le secteur énergétique d’Arménie requiert une profonde réforme

  12 Janvier 2016    Lu: 879
Pour le FMI, le secteur énergétique d’Arménie requiert une profonde réforme
En déplacement en Arménie, le chef de la mission du FMI a déclaré que le pays devait s’inscrire dans une profonde réforme de son appareil énergétique. Une libéralisation du secteur et la recherche d’investisseurs sont incontournables pour redresser la barre rapidement.
Avec une économie à la peine, l’Arménie reçoit le soutien sinon les conseils d’experts du FMI venus en mission pour sauver le pays d’une récession qui cache son nom. Dans ce contexte, Mark Horton le chef de mission du FMI dans le pays œuvre pour que de grandes réformes soit menées, au premier rang desquelles celles portant sur le secteur énergétique. Il a à ce titre récemment félicité le gouvernement d’avoir vendu le réseau de production d’électricité à une société privée. Le seul moyen selon le FMI d’assurer la rentabilité de la production sans plomber les comptes déjà déficitaires du pays.

Restructurer le secteur

L’urgence en Arménie est donc de repenser la carte énergétique en profondeur. Et pour cela, l’état doit se délester de la quasi totalité pour ne pas dire de la totalité de ses actifs sur le créneau. En septembre 2015 déjà, la société Liormand Holdings Ltd, basée à Chypres, a pris le contrôle de l’intégralité du réseau électrique. Une première qui devrait ouvrir la voie à d’autres reventes de ce type afin d’éponger la dette du pays.

Il y a ainsi fort à parier que les prochains mois devraient voir l’arrivée de bons nombres d’investisseurs étrangers qui se proposeront de prendre la main sur le secteur de l’énergie que le pays a toutes les peines du monde à maintenir à flots.

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