L'action Subaru a perdu 5% à la Bourse de Tokyo, à ses plus bas de quatre ans, après ces nouvelles.
Le titre est en repli de 19,2% depuis le début de l'année - après avoir abandonné 24,9% en 2017 - sous le coup à la fois d'un scandale de falsification de contrôles, révélé l'an dernier, qui a coûté son poste au président du groupe et entraîné le rappel de 400.000 véhicules et de 400.000 rappels supplémentaires pour un défaut de conception des ressorts de soupape des moteurs.
Subaru, qui est le plus petit des constructeurs automobiles japonais de premier plan, a dit avoir découvert que des tests de performance de divers composants, notamment des freins, n'avaient pas été menés correctement.
Ce nouveau rappel ne concernera pas les voitures vendues à l'étranger. Mais il induira des coûts supplémentaires évalués à 6,5 milliards de yens (50,4 millions d'euros) qui, associés à d'autres problèmes liés à la qualité de fabrication, devraient ramener le bénéfice d'exploitation à 220 milliards de yens contre 300 milliards prévus auparavant pour l'exercice clos fin mars 2019.
Subaru, dont les Etats-Unis sont le plus gros marché à l'export, a aussi annoncé une perte opérationnelle inattendue au titre du troisième trimestre, la première depuis 2009, de 25 milliards de yens contre un bénéfice de 92,8 milliards un an plus tôt et un consensus Refinitiv de +68,46 milliards.
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