Ces villes qui risquent de disparaître à cause du changement climatique

  27 Octobre 2018    Lu: 582
Ces villes qui risquent de disparaître à cause du changement climatique

Typhons, inondations, vagues géantes, salinisation des réserves d'eau douce, flux de réfugiés, nombreuses sont  les zones urbaines et les régions qui les entourent qui ressentent déjà profondément les effets du changement climatique.

Dans les cas les plus optimistes et, notamment, selon une étude publiée dans la revue Nature Communications , le niveau de la mer pourrait augmenter de 70 cm à 1,2 mètre d'ici 2300. Cette prévision se base sur l'arrêt total, dès maintenant, des émissions de gazs à effets de serre et la stabilisation de l'augmentation des températures sous la barre des 2°C.

À l'inverse, l'organisation Climate Central avait examiné, en 2015, les conséquences d'un réchauffement climatique dépassant la barre des +3°C. Elles sont dramatiques: 275 millions de personnes vivant dans des zones côtières seront déplacées, des villes englouties par les eaux et la carte du monde largement redessinée. Ces changements, une fois opérés, seront irréversibles.

Les villes asiatiques seront parmis les plus touchées par la montée des eaux. Densément peuplées -et le nombre d'habitants ne fait qu'augmenter- elles sont notamment prises au piège entre la mer et les deltas des fleuves, charriant l'eau des montagnes.

Selon Climate Central, deux tiers des quartiers d'Hô Chi Minh-ville (Vietnam) seront aux prises avec les inondations. Déjà touché par les typhons, le Japon se trouve confronté à des inondations terrifiantes. La ville d'Osaka sera engloutie sous les eaux, touchant ainsi 5,2 millions de personnes. En Chine, le delta du Mékong risque de déborder et la ville de Shanghai, un des plus grands ports mondiaux, risque elle aussi de disparaître, causant le déplacement de 17,5 millions de personnes.

En Afrique, selon le Giec, les menaces pesant sur Alexandrie et le delta du Nil verront un déplacement de population de 8 millions d'habitants avec une augmentation de seulement un mètre du niveau des eaux. Le port et l'aéroport d'Abidjan disparaîtront  ainsi que 562 km de côtes selon le rapport "Cties at risk from rising sea level" de l'ONU. Le Cap, Lomé, Le Caire ou Lagos seront également durement touchées et perdent déjà, régulièrement, du terrain face à la mer.

Quant aux continents d'Amérique du Nord et du Sud, ils ne seront pas non plus épargnés. Toujours selon Climate Central, les plages de Rio de Janeiro, la zone aéroportuaire ainsi que certaines terres intérieures seront englouties. Actuellement, la ville encaisse déjà de nombreux dégâts dus aux tempêtes et aux hautes vagues qu'elles provoquent. 

Du côté des États-Unis, c'est Miami qui comporte le plus de risques. Les marées géantes y franchissent déjà régulièrement les défenses côtières et les autorités considèrent déjà les options qui permettrait à la ville de se maintenir. Los Angeles, San Francisco, New-York ou la Nouvelle-Orléans sont également des villes à hautes risques.

Pour l'instant, les études ne parlent que peu de la situation des grandes villes européennes bien que les territoires du Royaume-Uni, de la France et des Pays-Bas soient fort exposés. Ce qui est certain c'est que ce sont les décisions politiques, économiques et sociétales des prochaines années qui détermineront radicalement le futur de nos villes.

Source: 7sur7.be


Tags: changementclimatique  


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