Les actions provocatrices des maires français contre l'Azerbaïdjan

  24 Octobre 2018    Lu: 1201
Les actions provocatrices des maires français contre l

Les visites illégales de plusieurs maires français dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan le mois dernier (25 septembre - Alfortville, 10 octobre - Valence, 21 octobre - Saint-Étienne, 22 octobre - Arnouville) sont une violation des normes et des principes du droit international, ainsi que des lois de l'Azerbaïdjan. Il promeut le soi-disant régime séparatiste créé dans les territoires azerbaïdjanais occupés par l’Arménie en utilisant la force.

La participation de l’ancien député français François Rochebloine qui se distingue par sa position biaisée contre l'Azerbaïdjan, sous l'influence du lobby arménien, ainsi que d'autres membres du « Cercle d'Amitié France-Karabakh » dans ces visites prouve clairement qu'elles portent le caractère ordonné.

Les visites mentionnées des maires français sont des actes provocateurs destinés à promouvoir le statu quo établi sur la base de l'occupation que le soi-disant régime abuse et du nettoyage ethnique en masse des Azerbaïdjanais. Ainsi, la signature des « déclarations » entre les maires français et les soi-disant autorités locales actuelles des villes de Choucha et de Latchine, centre historique de Karabakh, où vivaient les Azerbaïdjanais avant l'occupation, signifie qu’ils sont d'accord avec les résultats du nettoyage ethnique - crime contre l'humanité.

De telles actions provocatrices des organes de l'autonomie locale contredisent le langage et l'esprit des accords signés entre la France et l'Azerbaïdjan, ainsi que les lois nationales françaises. Ainsi, la Cadre juridique de l'action extérieure des collectivités territoriales et de son contrôle signée le 24 mai 2018, par le ministre de l'Intérieur et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France exhorte ces structures à respecter les obligations internationales de la France et interdit de quelque manière que ce soit de conclure des contrats, d’effectuer des visites et d’organiser conjointement des évenements avec des unités séparatistes d'unités territoriales non reconnues par la France. Conformément à l'article 73 de la Constitution française et à l'article L.1115-1 du code général des collectivités territoriales, cette instruction est obligatoire.

Cependant, pour des raisons inconnues, le gouvernement français ne prend pas les mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre immédiate et inconditionnelle des dispositions de ce document sur la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan.

Ces mesures illégales prises par les autorités locales françaises  ne facilitent pas le règlement rapide du conflit arméno-azerbaïdjanais et porte gravement atteinte à la réputation  de la France en tant que médiateur.

La déclaration du ministère français des Affaires étrangères sur la reconnaissance du soi-disant régime n'est pas satisfaisante. Au contraire, la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, doit exiger le retrait des troupes arméniennes des territoires occupés de l'Azerbaïdjan.

Certains citoyens azerbaïdjanais qui vivent en France en tant que « immigrants » font des déclarations appelant au terrorisme et à la violence dans notre pays. Le gouvernement français ne prend aucune mesure légale pour empêcher les activités de ces individus.

Les entreprises françaises participent à de nombreux projets réalisés par l'ordre étatique en Azerbaïdjan. Le coût de ces projets est proche de 2 milliards d'euros. Parmi ces sociétés figurent Suez, Total, Thales et d’autres. Ainsi, la position de la France sur la coopération bilatérale, ainsi que dans le contexte du conflit arméno-azerbaïdjanais, est inacceptable. Si la France continue de démontrer cette position sur l’Azerbaïdjan, l’Azerbaïdjan pourra réviser ses relations avec les entreprises françaises.

Azvision.az

 


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