Sans lien avec le scandale des moteurs diesel truqués, ce rappel concerne désormais 1,6 million de voitures, pour lesquelles existe "dans de très rares cas" un danger d'incendie.
Cette action d'une grande ampleur élargit le rappel déjà en cours de 480.000 voitures en Europe et en Corée du Sud, où près de 30 voitures avaient pris feu cette année.
"Dans le cadre de vérifications supplémentaires de moteurs similaires, BMW a identifié des cas isolés qui n'étaient pas concernés par les mesures déjà prises", précise le groupe, ajoutant que "ces cas isolés ne présentent pas de risque significatif pour nos clients".
"BMW a quand même décidé de limiter ce risque" par ce rappel supplémentaire.
Le constructeur a présenté début août ses excuses pour ces incendies, incriminant un composant défectueux destiné à réduire les émissions des moteurs diesels.
Ce mois, la police sud-coréenne avait mené des perquisitions au siège local de BMW à Séoul dans une enquête pour déterminer si l'entreprise a tenté de masquer des défauts.
Des dizaines de propriétaires de BMW ont déposé plainte contre le constructeur pour exiger l'ouverture d'une enquête pénale contre l'entreprise, sa filiale sud-coréenne et neuf de ses cadres dirigeants.
Sans lien avec le scandale du "dieselgate", ce rappel est une épine de plus dans le pied du constructeur bavarois, qui a dû revoir à la baisse fin septembre ses prévisions de résultats pour 2018.
A la Bourse de Francfort, le titre était en recul de 1,42% à 73,38 euros dans un marché en baisse de 2,14%.
AFP
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