Les manifestants, amenés par plus de 150 cars, défileront dans le centre de la capitale en direction du Parlement, à l'appel de People's Vote, un mouvement militant pour un "vote populaire". Même les chiens seront bienvenus.
Lors du dernier défilé de ce genre, en juin, environ 100.000 personnes s'étaient rassemblées et les organisateurs espèrent bien dépasser ce nombre, avec la manifestation "la plus grande" et la plus "bruyante" jamais organisée en faveur d'un tel scrutin. Mais elle risque peu de convaincre la première ministre Theresa May, fermement opposée à cette idée.
"Il n'y aura pas de second référendum. Les gens ont voté" à 52%, le 23 juin 2016, en faveur de la sortie de l'UE, a déclaré la cheffe de gouvernement mercredi, déterminée à "mettre en oeuvre" le résultat de ce vote.
De leur côté, les organisateurs soulignent qu'à quelques mois du Brexit, prévu le 29 mars 2019, les négociations entre Londres et Bruxelles bloquent toujours, en particulier sur la question de la frontière sur l'île d'Irlande et que l'incertitude demeure sur la façon dont le Royaume-Uni quittera l'UE.
"Les problèmes les plus importants restent à négocier, de nombreuses conséquences restent cachées", estime Carmen Smith, partisane du mouvement For our Future (Pour notre futur), citée dans un communiqué. "Le temps presse. C'est un sujet urgent. L'+élite du Brexit+ a montré qu'elle était incapable de résoudre le problème. Mais vous, vous pouvez, en demandant un vote du peuple".
L'idée d'un nouveau référendum a gagné en popularité ces derniers mois au Royaume-Uni et des personnalités politiques de tous bords la soutiennent, comme l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair.
Le Figaro
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