En effet, Riyad a annoncé, dans les premières heures de samedi, que le journaliste saoudien, Kashoggi, disparu depuis le 2 octobre, a trouvé la mort dans le consulat de son pays à Istanbul à la suite d’une bagarre qui aurait mal tourné.
Le locataire de la Maison-Blanche a, toutefois, déclaré préférer mettre en place "une sorte de sanction" contre l'Arabie saoudite et maintenir l'accord de vente d'armes après la mort de Jamal Khashoggi.
"Nous avons besoin de l'Arabie saoudite en tant que puissance pour créer un équilibre face à l'Iran. Je discuterai avec le prince héritier [Moahmmed bin Salman]", ont rapporté des médias locaux.
"Nous poserons quelques questions aux Saoudiens. Nous travaillerons avec le Congrès sur cette question", a-t-il ajouté.
D’autre part, le Sénateur américain, Lindsey Graham, a mis en doute, samedi via son compte Twitter, la version de Riyad sur la mort du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
"Je suis sceptique quant à la version saoudienne sur l’Affaire Khashoggi", a tweeté le Sénateur américain.
"Une première version [saoudienne] affirmait que Khashoggi avait quitté le consulat. On a nié toute implication saoudienne. Maintenant, une bagarre éclate et il [Khashoggi] est tué au consulat, sans que le prince héritier soit au courant !", lit-on dans un deuxième tweet de Graham.
Il n’a pas été possible de recueillir dans l’immédiat un commentaire de la part des autorités saoudiennes sur les propos de Graham.
Toutefois, Riyad a assuré avoir mené ses enquêtes de manière transparente et s’est engagé à rendre des comptes aux responsables. Les autorités saoudiennes ont également déclaré que les suspects qui s'étaient disputés avec Khashoggi avaient "dissimulé" la vérité sur ce qui s'était passé avant la tenue des enquêtes.
AA
