"Selon les informations que nous recevons de nos militaires, l'accord est mis en oeuvre et l'armée est satisfaite de la façon dont la Turquie travaille", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Bien sûr, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que tout se passe sans encombre mais le travail a lieu", a-t-il ajouté.
Le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), issu de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda et qui contrôle la majorité de la province d'Idleb (nord-ouest), a ignoré lundi le délai pour son retrait de cette zone.
L'accord russo-turc conclu à Sotchi (Russie) le 17 septembre prévoit une "zone démilitarisée" pour séparer les territoires du régime syrien de Bachar al-Assad de ceux encore tenus par les rebelles et jihadistes à Idleb.
Cet accord a pour objectif d'éviter une offensive de l'armée syrienne contre cet ultime grand fief insurgé de Syrie, en proie à une guerre qui a fait depuis 2011 plus de 360.000 morts.
HTS n'a pas dit clairement s'il rejetait l'accord russo-turc, alors qu'il avait retiré ses armes lourdes de la future zone tampon, en vertu d'un premier délai expirant le 10 octobre.
Le régime de Damas a estimé lundi qu'il aurait besoin de "temps" pour vérifier la mise en oeuvre de l'accord russo-turc sur Idleb.
AFP