La production totale de brut du cartel a progressé de 132.000 barils par jour en septembre, tirée par l'Arabie Saoudite, la Libye et l'Angola, selon des sources secondaires (indirectes) citées par l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole. Elle a atteint un total de 32,761 millions de barils par jour (mbj).
Le royaume saoudien a le plus contribué à la hausse, avec une augmentation de 108.000 barils par jour par rapport au mois d'août.
La hausse totale de 132.000 barils par jour a été obtenue malgré une nouvelle chute de 150.000 barils par jour enregistrée de la part de l'Iran, sous la pression du retour des sanctions américaines.
Le troisième pays producteur du cartel n'a ainsi pompé que 3,447 mbj le mois dernier après 3,597 mbj en août et 3,747 mbj en juillet.
Après s'être retiré en mai de l'accord de 2015 sur le nucléaire, Washington doit rétablir début novembre une deuxième série de sanctions contre Téhéran visant spécifiquement le secteur énergétique.
Face à l'hypothèse d'une raréfaction de l'offre et d'une flambée des prix --un chiffon rouge pour le président américain Donald Trump--, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane a récemment affirmé que Riyad était en mesure de compenser les baisses des exportations de brut iranien.
L'Opep a par ailleurs une nouvelle fois légèrement révisé à la baisse son estimation de la hausse de la demande de brut cette année et pour 2019.
Elle anticipe ainsi une croissance de 1,54 mbj cette année pour une demande totale de 98,79 mbj.
L'Opep explique ce changement par un ralentissement en Amérique latine et au Moyen-Orient mais aussi en Europe de l'Ouest.
Elle note ainsi une demande plus faible que ce qui était attendu pour le diesel en Allemagne et en France.
AFP