Le PDG du géant pétrolier italien, ENI, Claudio Descalzi, qui s’est déplacé à quatre reprises en Iran, au cours de ces derniers mois, a déclaré que lors de ses rencontres avec les responsables iraniens, à Téhéran, il s’entretiendrait de la coopération bilatérale et de la participation active de l’Italie dans les projets pétroliers et pétrochimiques en Iran.

L’Iran fait partie de grands pays détenteurs d’énergie dans le monde que l’essor des coopérations pétrolières avec l’Italie lui s’avère très important. Les relations entre l’Iran et la compagnie pétrolière italienne ENI ont toujours été au beau fixe, mais en raison des sanctions occidentales, les sociétés italiennes ont été contraintes de suspendre, provisoirement, leurs activités en Iran. Avant l’imposition des sanctions internationales contre l’industrie pétrolière iranienne, le géant pétrolier italien ENI, comptait au nombre de compagnies actives dans les industries du pétrole et de l’énergie en Iran, d’autant plus qu’elle a investi et participé dans les phases 1 et 2 du projet de l’extension du champ pétrolier de Darkhovin, au sud-ouest iranien.

Disposant de plus de 157 milliards de baril de brut en réserves et de 34 trillions de mètres cubes de gaz naturel en réserves, l’Iran est le plus grand détenteur de réserves d’hydrocarbures dans le monde. Par une telle grande capacité énergétique, l’Iran est capable de subvenir au besoin énergétique du marché mondial. Aux côtés de ces grandes réserves de pétrole et de gaz, une nouvelle phase d’activités d’exploration, visant à identifier et découvrir les nouvelles réserves d’hydrocarbures dans divers points de l’Iran dont à Zagros du Sud, les eaux profondes de la mer Caspienne et la mer d’Oman, a commencé et on prévoit qu’avec le parachèvement des résultats d’exploration, le volume des réserves pétrolières et gazières iraniennes sera augmenté.

Simultanément aux évolutions des prix sur les marchés du pétrole et du gaz, notamment au cours de l’an dernier, l’industrie pétrolière iranienne se prépare à la levée des sanctions injuste et donc à l’avènement de la période post-sanctions. Outre la sécurité et la stabilité régionales, la RII dispose d’autres privilèges pour l’investissement étranger.

Dans ce droit fil, le ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh a fait allusion à l’annulation des sanctions anti-iraniennes, dans les prochains jours, disant qu’avec la levée des sanctions, l’industrie pétrolière iranienne entrerait dans une nouvelle ère, renforçant l’espoir pour la réalisation complète des programmes dans la perspective vicennale. Il a affirmé que l’Iran bénéficierait de l’opportunité de coopération avec les compagnies internationales comme un levier fort pour le transfert de la technologie et le renforcement des sociétés iraniennes. "Toute société étrangère souhaitant travailler en Iran doit être le partenaire d’une société iranienne éligible.", a réitéré Zanganeh.

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