Après Cologne, la gueule de bois d’Angela Merkel

  11 Janvier 2016    Lu: 816
Après Cologne, la gueule de bois d’Angela Merkel
Ce qui s’est passé dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier devant la gare de Cologne a choqué l’Allemagne toute entière. L’esplanade de la gare, voisine de la place de la cathédrale, le plus imposant édifice gothique européen, est le lieu habituel des grands rassemblements festifs de la métropole rhénane.
On y vient dans les grandes occasions, au nouvel an, bien sûr, mais aussi à la fin du plus grand défilé carnavalesque existant en Europe, et pour fêter les exploits de l’équipe de foot locale, le FC Köln. Cologne passe pour la plus joyeuse, la moins coincée des cités germaniques, adepte d’une morale libertaire-libertine sous la houlette d’un catholicisme permissif et bon enfant.

Les réjouissances de passage au nouvel an ont tourné au cauchemar lorsqu’une bande de plusieurs centaines de jeunes mâles, passablement alcoolisés et visiblement en rut, ont agressé sexuellement et dépouillé de leurs objets de valeur plusieurs dizaines de jeunes femmes, dont au moins trois ont été victimes de viol au sens juridique du terme, selon la police. Cette dernière n’avait pas vu venir le coup, et avait mis en place le dispositif minimal visant à prévenir les débordements, à la Saint Sylvestre, d’une foule dopée au Sekt, le mousseux local.

Les policiers, peu nombreux et mal équipés, sont totalement débordés : les agresseurs encerclent les victimes, défient les forces de l’ordre en arguant même de leur statut de demandeurs d’asile, et pour certains d’entre eux de leur nationalité syrienne qui leur donne tous les droits. Ces témoignages de policiers ne seront divulgués dans la presse que quatre jours après les faits, alors que les responsables de la police de la ville avaient…

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