Shell indique dans un communiqué avoir validé son investissement dans ce projet, LNG Canada, situé à Kitimat en Colombie-Britannique sur la côte ouest du pays, et dans lequel il détient une part de 40%.
Le groupe anglo-néerlandais est impliqué aux côtés du groupe malaisien Petronas (25%), du chinois PetroChina (15%), du japonais Mitsubishi (15%) et du sud-coréen Korea Gas Corp (5%), qui ont tous également donné leur accord.
Ce projet, lancé en 2012 et d'une valeur totale de 31 milliards de dollars selon la presse, est le plus important jamais réalisé au Canada par le secteur privé.
Shell précise que la construction des infrastructures débutent immédiatement avec une mise en service espérée avant le milieu de la prochaine décennie.
L'objectif est d'acheminer du GNL en Asie à un coût moindre que celui en provenance du Golfe du Mexique aux Etats-Unis qui doit, lui, traverser le canal de Panama.
LNG Canada pourra exporter dans un premier temps 14 millions de tonnes par an, avec la possibilité par la suite de doubler ce montant.
"Fournir du gaz naturel sera crucial dans les prochaines décennies au moment où le monde passe vers un système énergétique moins consommateur de carbone", relève Ben van Beurden, directeur général de Shell, cité dans le communiqué.
Le dirigeant s'attend à ce que la demande mondiale en GNL double d'ici 2035, dopée par l'Asie qui remplace progressivement le charbon par le gaz.
Ce projet est de la plus haute importance pour Shell qui a opéré ces dernières années un virage vers la production de gaz naturel après le rachat du britannique BG Group, en se détournant par ailleurs des exploitations pétrolières et gazières matures.
Shell précise que l'investissement dans LNG Canada s'inscrira dans son enveloppe de dépenses en capital comprise entre 25 et 30 milliards de dollars par an.
AFP