Trucs et astuces pour éviter la souffrance du vaccin

  02 Octobre 2018    Lu: 857
Trucs et astuces pour éviter la souffrance du vaccin

Des conseils pour les petits comme pour les grands.

Un vaccin tant redouté
Le vaccin contre la grippe est arrivé! Il est temps de penser à se faire vacciner pour cet hiver. Mais comment réduire la douleur associée à cette vaccination? De nombreuses personnes redoutent tellement "d'avoir mal", ont tellement peur de la piqûre, qu'elles hésitent à se protéger contre le virus hivernal. Les scientifiques estiment que près de 25% de la population présente une crainte des aiguilles et que 10% évitent donc la vaccination. La peur des piqûres se développe bien souvent pendant l'enfance et la douleur lors d'une injection laisse une trace dans la mémoire.

Effets secondaires
La peur de la piqûre en elle-même n'est pas la seule crainte. De nombreux patients redoutent aussi les effets secondaires liés à celle-ci ou au produit injecté. Les réactions locales sont assez courantes: rougeur, gonflement, chaleur ou légère douleur au point d'injection. Elles s'installent dans les quelques heures suivant l'administration et s'atténuent rapidement avec le temps. 

Les effets secondaires généraux (fièvre, maux de tête, fatigue, courbatures,...) sont, quant à eux, beaucoup plus rares! Enfin, les réactions graves de type allergie importante ou choc anaphylactique sont, heureusement, très rares mais elles doivent être prises en charge rapidement. C'est la raison pour laquelle un vaccin est toujours réalisé par un médecin.


Trucs et astuces pour les enfants... et les adultes
Diminuer le stress 
L'angoisse générée par la piqûre n'est pas bénéfique. Elle aurait même tendance à accentuer l'inconfort et les douleurs. La bonne compréhension du traitement et l'explication du déroulement de l'intervention sont des clés indispensables à la gestion du stress. Ecouter votre enfant et répondez à ses questions. Si vous êtes inquiet, posez des questions au médecin.

Position adaptée
La position est aussi très importante. Un nourrisson ou un jeune enfant (< 3 ans) doit être tenu dans les bras de la personne qui s'occupe de lui (sa maman ou son papa par exemple). Un enfant un peu plus âgé peut être pris sur les genoux. Cette proximité permet une réelle relaxation et diminue nettement les craintes ressenties par le petit patient. Il n'est pas conseillé de coucher l'enfant. Cette position augmente le stress. Pour un adulte, la position assise est la plus appropriée. La position couchée ne sera utilisée qu'en cas d'antécédents de malaise. L'idéal est de tourner la tête dans le sens opposé au soin.

Les distractions
Etre occupé à "autre chose", être distrait par une activité permet de faire moins attention à la douleur ressentie. Faire jouer l'enfant ou lui lire une histoire, lui montrer des jouets colorés ou lui faire entendre des bruits (livres sonores) sont des astuces qui permettent aux parents de leur "changer les idées". Idéalement, l'activité devra être commencée avant le soin. Pour les adultes, c'est la même chose! Se concentrer sur sa respiration, entamer la conversation avec le médecin ou la personne accompagnatrice sont des moyens de focaliser son attention ailleurs que sur le vaccin.

Les médicaments
Les médicaments antalgiques locaux (gels ou crèmes analgésiques), bien qu'efficaces, ne sont pas conseillés systématiquement par le corps médical. Leur utilisation est contraignante (ils doivent être appliqués 30 minutes à 1 heure avant l'injection), ils représentent un coût supplémentaire et un risque additionnel d'allergie. Certains d'entre-eux nécessitent une prescription médicale.

Les médicaments analgésiques oraux (paracétamol, ibuprofène,...) ne sont pas à utiliser en préventif mais bien en curatif si des effets secondaires locaux ou généraux se développent.

Petite astuce supplémentaire pour le bébé
De nombreuses études ont démontré que l'allaitement lors de l'injection était un analgésique puissant. L'enfant est dans une position confortable, le goût du lait et la succion le rassurent et les bienfaits du contact "peau à peau" ne sont plus à prouver. 

L'administration d'un vaccin reste rare. Pas d'inquiétude donc, l'enfant n'associera pas la douleur ressentie lors de l'injection à l'allaitement. Et pour celles qui n'allaitent pas (ou qui ne veulent pas allaiter à ce moment là), une solution sucrée donnée lors du vaccin peut être utilisée. C'est un bon analgésique chez le bébé.


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