L'"humiliation" de Theresa May fait la une du Guardian et du Times tandis que le "i" évoque le "désastre de Salzbourg".
A l'issue du sommet, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a prévenu que "le cadre des relations économiques tel qu'il est proposé ne fonctionnera pas, ne serait-ce que parce qu'il saperait les fondements du marché intérieur".
Les propositions britanniques ne sont "pas acceptables en l'état" car elles "ne sont pas respectueuses de l'intégrité du marché unique", a renchéri le président français Emmanuel Macron.
Le tabloïd The Sun dépeignait vendredi les deux hommes, qualifiés d'"ordures", en gangsters prêts à "tendre une embuscade" à la Première ministre. "Nous avons plus que hâte de nous libérer de ces malfrats qui dirigent l'Union européenne", écrit le tabloïd qui défend la position de Theresa May. "La Première ministre a refusé de s'écarter des lignes rouges fixées par le Royaume-Uni et elle a tout à fait raison de le faire", affirme-t-il.
Le Daily Mail et le Daily Express mettaient eux en garde l'UE, reprenant les menaces de Theresa May qui a prévenu que le Royaume-Uni était prêt à quitter l'UE le 29 mars 2019 sans accord de divorce.
A Salzbourg, Mme May a répété que son plan dit de "Chequers" restait "la seule proposition sérieuse et crédible" sur la table, qui permettrait de garantir à long terme qu'une nouvelle frontière physique n'allait pas réapparaître entre la province britannique d'Irlande du Nord et l'Irlande.
Pour le Daily Telegraph, la dirigeante conservatrice est "battue" et "blessée" mais continue de montrer un "visage courageux".
En attendant le sommet des dirigeants européens les 18 et 19 octobre à Bruxelles, initialement destiné à boucler les négociations sur le Brexit, un autre défi attend la Première ministre conservatrice à la fin du mois: la conférence de son Parti conservateur, où elle devra affronter les foudres des pro-Brexit de son camp, qui jugent depuis le départ son plan pour le Brexit trop conciliant envers l'UE.
AFP
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