Bonne nouvelle pour les paresseux: vos soirées passées devant Netflix pourraient bien vous permettre de vivre plus longtemps. Une étude publiée récemment dans la revue "Proceedings of The Royal Society B: Biological Sciences" a prouvé que les organismes fainéants avaient une espérance de vie plus longue que les autres.

Pour arriver à une telle conclusion, les scientifiques ont étudié l'évolution de certains mollusques. Ils ont ainsi constaté que les espèces qui dépensent le moins d'énergie sont celles qui vivent le plus longtemps. "Ceux qui dépensent moins d'énergie semblent plus susceptibles de survivre que les organismes dont le métabolisme est plus rapide", a expliqué Luke Strotz, l'auteur principal de cette étude et chercheur à l'Institut de biodiversité et du Musée d'histoire naturelle de l'Université du Kansas.

"Peut-être qu'à long terme, la meilleure stratégie évolutive pour les animaux sera la lassitude et la lenteur car plus le taux métabolique est bas, plus ils auront de chances de survivre", a ajouté Bruce Lieberman, professeur d'écologie et de biologie évolutive. En découvrant ainsi que le métabolisme joue un rôle dans la survie, les scientifiques pourront estimer plus précisément les probabilités d'extinction de certaines espèces. 

Quant à nous, humains, nous ne pouvons pas "simplement décider d'être fainéant et espérer vivre plus longtemps", précise Luke Strotz. Il est en effet essentiel de trouver un équilibre entre une activité physique régulière et des périodes de repos.

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