Le haut responsable turc intervenait dans le cadre d’une conférence organisée, mercredi soir, à Washington, à l’initiative du Centre des Etudes politiques, économiques et sociales.
Simsek a estimé que ces sanctions, imposées sur fond de la chute d’un chasseur russe, abattu par Ankara après avoir violé l’espace aérien turc, «auront un impact faible et limité».
«En se basant sur les sanctions décidées par la Russie, je suis en mesure d’avancer que les pertes du conflit avec Moscou atteindraient, dans le pire es cas, les 3,1 milliards de dollars», a-t-il tenu à préciser.
Il s’agit donc, selon le haut responsable turc de «pertes faibles dans leur majorité».
Et Simsek de poursuivre : «Les produits que nous exportons vers la Russie sont demandées partout, ce qui signifie que nous pouvons les livrer à d’autres marchés».
Deux avions militaires turcs de type F-16 avaient abattu, le, 24 novembre dernier, un chasseur russe de type su-24 après que ce dernier ait violé l’espace aérien turc au niveau des frontières de la Turquie avec la Syrie.
Après cet incident, les relations entre Moscou et Ankara ont été marquées par une crise diplomatique. L’Etat-major de l’armée russe avait annoncé la rupture par Moscou de ses relations militaires avec Ankara parallèlement à l’imposition de restrictions sur les produits turcs exportés vers la Russie.
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