Le ministère précise dans un communiqué, rendu public lundi et dont Anadolu a eu copie, que "les entreprises chnoises auront ainsi cédé à la pression de Malabo qui a longtemps bataillé afin de ramener les entreprises chinoises à recruter de la main d’œuvre, tel que préconisé par le code du travail, qui stipule que les entreprises etrangères doivent employer 90% d`Equato-guinéens et 10% d’expatriés".
Le même communiqué précise que Malabo a rappelé les Chinois à l’ordre et à respecter le code du travail, après avoir constaté un nombre inquiétant d’Equato-guinéens qui se sont retrouvés au chômage au lendemain du départ de plusieurs entreprises etrangères.
Interrogée par Anadolu, une source du ministère du Travail a précisé que "pour contourner cette question de quota en termes de main d`oeuvre, les opérateurs chinois ont, longtemps, avancé des prétextes tels le fait que "les équato-guinéens ne sont pas suffisamment compétents "".
Face à cette situation, le deuxième vice-président de la Guinée équatoriale, en charge de la Défense et de la sécurité, Teodorin Nguema Obiang, a haussé le ton et a annoncé la fin du traitement de faveur dont ont bénéficié les entreprises chinoises en vertu des bonnes relations de coopération entre Beijing et Malabo qui existent depuis 45 années.
Quelques dizaines d’entreprises chinoises et des milliers de commerçants chinois ont été répertoriées sur l`ensemble du pays, indique la source du ministère, précisant que ces dernières, travaillent essentiellement dans le secteur de la construction, de la santé, de l’électricité, de la sécurité et de la téléphonie.
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