C'est ce qui ressort d'une réunion tenue avec le président iranien Hassan Rohani et les membres du Conseil des ministres.
Khamenei a abordé les contacts de Téhéran avec les pays européens à la suite du retrait des États-Unis de l'Accord nucléaire en mai dernier.
Il a déclaré que de telles discussions demeurent possibles, tandis qu'il "n'y aucun espoir vis-à-vis de l'Europe concernant des questions telles que l'Accord nucléaire ou l'économie".
Dans le même contexte, Khamenei a refusé de tenir tout dialogue à un quelconque niveau avec l'Administration américaine actuelle.
"L'Accord n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour protéger les intérêts nationaux, si nous parvenons à un résultat ne répondant pas à ces intérêts là, nous nous retirerons", a-t-il ajouté.
Le 8 mai dernier, le président américain Donald Trump avait annoncé le retrait de Washington de l'Accord nucléaire avec l'Iran.
Il avait également annoncé de nouvelles sanctions économiques sur Téhéran imposées aux sociétés, entités et banques financières qui traitent avec l'Iran, provoquant la colère des alliés outre-Atlantique de Washington.