Une source au sein du ministère du Pétrole iranien n'a pas donné de détail sur le niveau de la réduction et a tenté de minimiser cette initiative en la présentant comme une pratique répandue dans l'industrie pétrolière.
"Les remises sont proposées par tous les exportateurs de pétrole et font partie du fonctionnement des marchés mondiaux", a indiqué cette source à Irna.
Bloomberg a rapporté vendredi que le prix officiel du baril de brut, qui sera abaissé au mois de septembre par la National Iranian oil company (NIOC) pour les clients asiatiques, atteindrait son plus bas niveau en 14 ans par rapport au prix du baril de pétrole saoudien.
Les Etats-Unis prévoient de bloquer les ventes internationales de pétrole iranien à partir du 5 novembre, date à laquelle une nouvelle série de sanctions entrera en vigueur, après le retrait américain en mai de l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances.
Plusieurs clients clés, dont la Chine et l'Inde qui achètent environ la moitié du pétrole iranien, ont indiqué ne pas vouloir réduire de manière significative leurs importations.
Les ventes de brut iranien pourraient baisser de 700.000 barils par jour par rapport à leur niveau actuel qui est de 2,3 millions de barils par jour, estiment certains analystes.
Cela dépendra de l'Union européenne qui s'est dite déterminée à protéger l'accord nucléaire et à résister aux sanctions américaines mais dont les entreprises et institutions financières sont plus vulnérables aux pressions américaines que ne le sont les compagnies asiatiques.