Des chercheurs ont récemment découvert qu'un parasite présent dans les excréments des chats donnerait plus de courage aux humains et les aiderait à surmonter la "peur de l'échec". Selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B, le fait d'être infecté par cet organisme nommé toxoplasma gondii ne serait pas une mauvaise chose, au contraire: il pousserait notamment les gens à lancer leur propre business. En envahissant notre cerveau, ce parasite protozoaire y provoquerait des changements de personnalité associés à la prise de risque. 

Jusqu'à présent, les précédentes études menées sur ce fameux T. gondii n'étaient pourtant pas très réjouissantes. La toxoplasmose, l'infection due à ce parasite, ne provoque pas d'autres symptômes que ceux d'une légère grippe, mais elle peut être très grave chez la femme enceinte. De plus, elle a été associée à des accidents de voiture, à la névrose et au suicide. Mais de nouvelles recherches suggèrent désormais qu'elle pousse également à la prise de risque en affaire, et aide à promouvoir l'esprit d'entreprise. 

Avoir un chat = lancer son entreprise?
Les professionnels sont ainsi deux fois plus susceptibles de lancer leur propre entreprise s'ils sont positifs au T. gondii que les autres. Une analyse de la salive de près de 1.300 étudiants américain a également prouvé que les personnes exposées au parasite étaient 1,4 fois plus susceptibles de se spécialiser dans le commerce. Enfin, l'analyse des bases de données de 42 pays a révélé qu'à l'échèle mondiale, une infection à T. gondii était "un prédicteur positif et constant de l'activité entrepreneuriale". En d'autres termes, si vous êtes porteur de ce parasite, vous avez plus de chance de lancer votre propre entreprise. 

Selon les chercheurs, dans les pays où la présence du T. gondii était plus élevée, les personnes étaient moins sujettes à la peur de l'échec lorsqu'elle envisage de lancer leur propre affaire. 

Chez les rongeurs, il a en tout cas été prouvé que le parasite modifiait leur comportement au point qu'ils voient augmenter leur chance de se faire capturer et tuer par un chat. Les rats porteurs de la toxoplasmose semblaient en effet perdre leur peur naturelle de l'urine de leurs prédateurs. Ils ne craignaient alors plus les régions largement fréquentées par les chats et finissaient par se faire tuer. 

T. gondii pousserait donc les rongeurs, ainsi que les humains, à prendre plus de risque. Heureusement pour nous, les chats sont incapables de nous capturer. Ce n'est donc pas demain qu'ils domineront le monde.

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