Une membre d`une ONG trouvée morte à Istanbul

  19 Octobre 2015    Lu: 539
Une membre d`une ONG trouvée morte à Istanbul
Jacqueline Sutton a été découverte pendue dans les toilettes de l`aéroport. Les circonstances de sa mort ne sont "pas claires", selon l`ONG qui l`employait.

Jacqueline Sutton, une Britannique travaillant pour une organisation non gouvernementale en Irak, a été découverte morte samedi soir dans les toilettes de l`aéroport d`Istanbul, rapportent lundi son employeur ainsi que les médias britanniques et turcs. « Nous sommes dévastés, à l`Institute for War and Peace Reporting (IWPR) d`annoncer la mort de notre directrice pour l`Irak, Jacky Sutton », a indiqué l`institut qui aide les journalistes dans les zones de guerre dans un communiqué. « Les circonstances de sa mort ne sont pas claires et nous essayons d`établir les faits », a ajouté l`IWPR.

« Nous pouvons confirmer la mort d`un ressortissant britannique à Istanbul », avait auparavant indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères, ajoutant qu`il apportait une assistance consulaire à sa famille. Selon le Guardian, la Britannique de 50 ans est décédée «dans des circonstances suspectes».

«Profondément attristé et choqué»

Jacky Sutton avait travaillé en tant que journaliste pour le service international de la BBC entre 1998-2000, avant d`effectuer différentes missions pour les Nations unies, notamment en Afghanistan, en Iran, à Gaza et en Irak, précise l`IWPR. « Jacky retournait en Irak pleine de projets avec notamment des projets de lutter contre l`extrémisme violent qui menace le pays auquel elle était tant attachée », indique encore l`institut. Selon le quotidien turc Hürriyet, Jacqueline Sutton était arrivée samedi soir à Istanbul, en transit pour Erbil, dans le Kurdistan irakien, et aurait été retrouvée pendue dans les toilettes. Sudipto Mukerjee, du programme des Nations Unies pour le développement, a écrit sur Twitter «avoir beaucoup de mal à croire que ma collègue (...) s`est suicidée».

Jacqueline Sutton faisait une thèse sur le développement international au Centre d`études arabes et islamiques de l`Australian National University. Le directeur du centre, Amin Saukal, a déclaré au Guardian être « profondément attristé et choqué par la mort tragique de l`une de nos étudiantes en thèse les plus brillantes ».

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