«Une question de bon sens»
Un casse-tête pour les autorités belges, puisqu’il leur faut désormais utiliser un bateau, sur une partie du fleuve difficilement navigable, pour y intervenir à défaut d’obtenir l’autorisation des Pays-Bas de passer par leur territoire pour accéder au site. Un problème parfaitement illustré par un fait divers remontant à trois ans : à l’époque, un cadavre sans tête y avait été découvert par des promeneurs, qui avaient alerté les autorités néerlandaises.
Ces dernières ne pouvaient pas se rendre sur place sans obtenir l’autorisation de leurs homologues belges, et la police belge a « dû y aller en bateau avec tout l’équipement et le procureur, le médecin légiste, le laboratoire judiciaire. Nous devions faire les allers-retours sur l’eau dans des conditions vraiment pas pratiques », a expliqué au Guardian Jean-Francois Duchesne, commissaire de police belge de la région Basse-Meuse.
Alors, pour pouvoir contrôler ces lieux peu à peu devenus une plaque tournante de la drogue et de la prostitution, les autorités des deux pays ont entamé des travaux parlementaires préalables à cette cession - qui « est une question de bon sens », selon Marcel Neven, député wallon et bourgmestre de Visé. Ils devraient déboucher sur un accord en 2016.
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