Le chef de la diplomatie turque a rencontré son homologue azerbaïdjanais Elmar Memmedyarov, mardi, en marge de sa visite dans la capitale azerbaïdjanaise.
Après un entretien, les deux ministres ont tenu un point de presse conjoint.
Cavusoglu a rappelé que la Turquie s'oppose aux sanctions prévues par les États-Unis contre l'Iran.
«Nous pourrions suivre les sanctions prévues par les Nations Unies (ONU) comme tous les autres pays, mais nous ne sommes pas contraints d'appliquer les sanctions dont décident d'autres pays, que ce soit les États-Unis, le Royaume-Uni ou l'Union européenne (UE), a affirmé Cavusoglu. D'où est-ce que la Turquie satisfera ses besoins en matière de gaz et de pétrole? L'Iran est un pays voisin.»
Le ministre turc a rappelé que la Turquie n'a pas appliqué les sanctions de l'UE contre la Russie.
«Nous trouvons incorrectes les sanctions, a-t-il insisté. C'est une question de principe et cela ne dépend d'aucune condition.»
Il a souligné que ce principe ne changera pas même si les États-Unis extradent Fetullah Gulen, chef de l'organisation terroriste FETO, vers la Turquie.
«Les États-Unis doivent nous rendre Gulen, a-t-il noté. Nous sommes des pays alliés et Gulen est le chef d'une organisation terroriste qui a tenté un coup d'État dans notre pays [le 15 juillet 2016].»
AA