L'eurosceptique Dominic Raab, qui a remplacé le 9 juillet David Davis, en désaccord avec les orientations de la première ministre Theresa May, a affirmé qu'une "certaine conditionnalité entre les deux" était nécessaire. Il a précisé que le mécanisme de l'article 50 (du traité de Lisbonne, sur le processus de sortie), utilisé pour déclencher la procédure de sortie du Royaume-Uni, prévoit de nouveaux détails concernant l'accord.
"L'article 50 exige (...) qu'il y ait un futur accord-cadre pour la relation que nous aurons (avec l'UE) à l'avenir, donc les deux sont liés", a déclaré M. Raab au Sunday Telegraph.
"Vous ne pouvez pas avoir d'un côté une partie remplissant toutes les conditions et de l'autre une partie qui ne les remplit pas, ou qui va doucement, ou qui ne s'engage pas", a ajouté le ministre. "Donc je pense que nous devons nous assurer d'une certaine conditionnalité entre les deux", a-t-il soutenu
Jusqu'à présent, le gouvernement britannique a envoyé des messages contradictoires concernant le règlement financier du Brexit dans le cadre d'un accord sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l'UE à compter de fin mars 2019.
La première ministre britannique, Theresa May a accepté en décembre un accord financier d'un montant total de 35 à 39 milliards de livres sterling (39-44 milliards d'euros) qui, selon les ministres, dépendait de l'établissement des futures relations commerciales. Cet accord avait rapidement été remis en cause par des membres du gouvernement.
Le Figaro
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