Des victimes âgées de 23 à 39 ans
Giovanna Lazzari, une Italienne de 29 ans déjà mère de deux enfants, est morte enceinte de huit mois à Brescia, dans le nord de l’Italie, le 31 décembre, au lendemain de son admission aux urgences pour une forte fièvre avec des symptômes de gastro-entérite.
Deux autres femmes, âgées de 35 et de 39 ans, sont décédées d’arrêt cardiaque alors qu’elles accouchaient d’enfants morts-nés. La quatrième victime, Anna Massignan, un médecin de 34 ans de Lonigo, est décédée le jour de Noël, après une césarienne d’urgence suite à une chute.
Le seul cas parmi ces cinq décès rapprochés n’ayant pas motivé l’ouverture d’une enquête est celui d’une Italienne de 23 ans, décédée chez elle alors qu’elle approchait du terme de sa grossesse.
Des équipes d’experts envoyées dans les maternités
La ministre de la Santé, Beatrice Lorenzin, a envoyé des équipes d’experts dans les maternités où sont mortes quatre des cinq futures mères. « Nous devons comprendre si les procédures appropriées ont été suivies ou s’il y a eu des défaillances dans l’organisation », a déclaré la ministre, soucieuse d`« éviter de nouvelles tragédies ».
Mais pour Antonio Starita, directeur médical de l’hôpital San Camillo à Rome, cité par La Stampa, « 35 % des grossesses en Italie impliquent des femmes de plus de 35 ans. A cet âge, le risque de mortalité maternelle est multiplié par deux ».
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