L'exécutif britannique veut conserver la fluidité des échanges commerciaux grâce à la mise en place d'un "ensemble de règles communes", permettre au secteur des services de s'écarter des normes européennes, et mettre fin à la libre circulation des personnes.
Dans les colonnes du tabloïd The Sun, Theresa May se veut rassurante pour ceux qui avaient voté pour le Brexit en juin 2016: son projet mettra fin à la liberté de circulation, permettra au Royaume-Uni de nouer ses propres accords commerciaux à travers le monde et ne soumettra plus le pays à la juridiction de la Cour de justice de l'Union européenne. Pour la cheffe de gouvernement, un accord fondé sur ces propositions offrira "le meilleur résultat" des négociations avec Bruxelles.
Le ministre du Brexit Dominic Raab a défendu "une relation sur mesure avec l'UE", au micro de la BBC. "C'est une proposition crédible, audacieuse, ambitieuse, mais c'est aussi pragmatique", a affirmé le ministre nommé trois jours plus tôt et qui s'exprimera dans la journée devant le parlement. Le secteur de la finance devrait lui faire la moue avec la fin du "passeport financier" qui permet actuellement aux sociétés basées au Royaume-Uni de proposer leurs services sans entrave dans l'UE. Il s'agira d'une "cohabitation mais sans le même niveau d'engagement qu'un mariage", a décrit au Financial Times une source qui a consulté le document.
Le Figaro