Evoquant les problèmes rencontrés avec les Etats-Unis au cours d’une émission sur une chaîne de télévision privée, le chef de la diplomatie turque a souligné qu’ils avaient convenu avec les Etats-Unis de retirer les terroristes de la région de Manbij et que les Etats-Unis devaient à présent tenir parole.
« Nous allons appliquer la feuille de route pour développer nos relations avec les Etats-Unis. Ils doivent montrer qu’ils sont nos alliés et entreprendre des démarches concrètes » a-t-il dit.
« Nous avons formé un groupe de travail sur les activités diplomatiques qui se réunira le 12 juillet à Ankara. Nous allons également former un groupe de travail sur l’organisation terroriste et séparatiste PKK, mais la date et le lieu de la réunion n’ont pas encore été fixés » a-t-il poursuivi.
Il s’est également exprimé sur la récupération par les Etats-Unis des armes qu’ils avaient livrées au PYD-YPG, la branche syrienne du PKK. « Les Etats-Unis récupéreront les armes qu’ils avaient livrées à l’YPG. Nous avons conscience qu’ils risquent de ne pas pouvoir récupérer la totalité des armes. Certaines ont disparu, le PKK et l’YPG les ont vendues » a-t-il relevé.
Il a souligné qu’ils étaient déterminés à libérer Manbij du joug du PKK/PYD-YPG. « La Turquie et les Etats-Unis vont décider ensemble. C’est une ville arabe à 95%. Les Arabes participeront à un taux de représentation de 95% aux travaux sécuritaires. L’administration doit être remise aux mains de la population locale. La population locale de Manbij ne veut absolument pas de l’YPG et de ceux qui ne sont pas de la région. Le but du PKK est de diviser. Par conséquent, il est impossible que le PKK reste à Manbij » a-t-il expliqué.
M. Cavusoglu a évoqué la présence du PKK dans la région de Sinjar en Irak. « Notre objectif est de nettoyer toutes les zones de la présence du PKK et de ses terroristes » a-t-il dit.
TRT
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