Quinze terroristes auraient également été neutralisés, d’après les mêmes sources.
Le bilan reste provisoire et n’a pas été confirmé ni par l’armée malienne ni par la force du G5, jusqu’à 16h30 GMT.
Une forte explosion a été perpétrée par un kamikaze, tandis que des tirs nourris à l’arme automatique ont également été entendus, à proximité du QG de la force anti-terroriste, selon les médias locaux.
Selon certains témoins, les tirs provenaient de l'arrière du camp de l'armée de terre malienne, contigu au camp du G5 Sahel.
Ces derniers jours, la réputation de la force de lutte anti-terrorisme a été entachée par une bavure militaire. En effet, le bataillon malien de la force G5 Sahel serait impliqué dans l’exécution de 12 civils, le 19 mai, dans un marché Boulkessy, dans le centre du Mali près de la frontière avec le Burkina Faso.
Ce constat a été émis à la suite d’une enquête menée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
« L’enquête de la Minusma a permis de conclure que, le 19 mai, des éléments du bataillon malien de la Force conjointe du G5 Sahel ont sommairement et/ou arbitrairement exécuté 12 civils au marché de bétail de Boulkessy», indique un communiqué reçu par Anadolu.
« Le rapport de cette enquête a été communiqué au Gouvernement du Mali », a ajouté la Minusma.
Pour rappel, la force du G5 Sahel a été créée en 2013 suite à une initiative française, pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé dans les pays du Sahel africain, à savoir, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Son intervention sur le terrain, prévoyant le déploiement de 5000 hommes n’a pas encore démarré comme prévu pour des raisons budgétaires.
