"La hausse sera réalisée en réduisant la baisse de production de 2,2 millions de barils par jour à 1,2 million de barils", a déclaré Al Mazrouei lors d'une conférence de presse au siège de l'organisation à Vienne.
L’OPEP avait a approuvé une réduction d’environ 1,2 million de barils par jour de la production pétrolière par ses membres , à la fin de 2016. Cependant, des Etats membres de l'Organisation ont réduit leur production plus que nécessaire, dans un contexte déjà marqué par la baisse de la production forcée du Venezuela et de la Libye, pour des raisons techniques.
"Ce qu'il faut maintenant, c'est que les membres de l'OPEP et les producteurs indépendants baissent la réduction de 2,2 millions de bpj à 1,2 million", a déclaré Al Mazrouei, qui préside la conférence actuelle de l'OPEP.
Et de poursuivre : "Le taux d'engagement dans l'accord de réduction de la production a atteint les 152%".
Les membres de l'OPEP ont commencé début 2017 à mettre en œuvre l'accord de réduction de la production de 1,2 million de barils, contre 600 mille barils pour les producteurs indépendants, soit une réduction totale de 1,8 million de barils par jour. L’initiative était destinée à rétablir la stabilité des marchés pétroliers.
L'accord, dont la mise en œuvre a été entamée au début de l'année dernière, expire en décembre 2018.
Sur la base de la réunion d’aujourd’hui [vendredi], l'augmentation réelle de la production de pétrole brut sera d'environ 600 mille barils par jour, à compter du mois prochain.
A noter qu’Al Mazrouei a fait état de différends entre les pays, empêchant de parvenir à une décision sur les quotas de production de pétrole de chaque Etat membre.
