En discussion avec Fujitsu et Sharp. Concrètement, Toshiba discute du rapprochement de ses PC avec ceux de Fujitsu et la firme Vaio (créée à partir de la division d`ordinateurs éponymes de Sony) et de ses produits électroménagers avec ceux de Sharp. "Toshiba ne souhaite pas prendre la majorité des sociétés conjointes" qui seront établies pour regrouper ces activités, a précisé le PDG, Masashi Muromachi, lors d`un entretien accordé au quotidien Sankei Shimbun.
Une chute à prévoir. Au total, la cession d`activités risque d`entraîner une chute des revenus de plus de 1.000 milliards de yens (7,5 milliards d`euros) par an et faire tomber le chiffre d`affaire en 2016-2017 à moins de 5.000 milliards de yens (38 milliards d`euros), un niveau sous lequel il n`est pas passé depuis le milieu des années 1990. Les recettes de ventes de Toshiba ont connu un pic en 2007-2008, avant la crise financière internationale, laquelle a aussi forcé à restructurer, mais sans que les décisions d`alors ne permettent un rétablissement durable.
Un scandale financier pour cacher les pertes. Entre 2008 et 2014, la santé financière de l`entreprise s`est largement dégradée. Trois PDG de Toshiba et plusieurs de leurs collaborateurs se sont alors rendus coupables d`artifices financiers qui ont abouti à surévaluer le bénéfice net des exercices concernés de 155,2 milliards de yens (1,1 milliard d`euros). Ces pratiques ont masqué la mauvaise santé de plusieurs divisions que le groupe est désormais contraint d`assainir.
Le PC, un secteur en panne. Toshiba est loin d`être le premier à abandonner dans le secteur des PC. Sony avait annoncé l`arrêt de sa division ordinateurs VAIO en février 2014, suivi quelques mois plus tard par Samsung qui a stoppé la vente de ses PC en Europe faute de ventes. D`autres constructeurs présents dans ce secteur, HP notamment, ont également connu des périodes difficiles au début des années 2010.
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