Selon le compte Twitter officiel du ministère iranien, Zanganeh a ajouté dans son discours prononcé lors d'une conférence organisée par l'organisation à Vienne : "Au lieu d'exiger l'augmentation de production de l'OPEP, il aurait été préférable de respecter les réductions des parts".
Les membres de l'OPEP ainsi que des producteurs indépendants dirigés par la Russie, avaient commencé, en début 2017, à réduire la production d'environ 1.8 millions de barils quotidiennement, jusqu'en décembre 2018".
Des pays comme les Emirats arabes unis, l'Arabie Saoudite et autres ont réduit plus que leur quota prévu dans l'accord de réduction de production.
"Mon objection à la hausse des prix du pétrole découle de la ferme conviction que les prix élevés du pétrole ne profitent pas aux producteurs ni aux consommateurs à moyen et long terme", a ajouté le ministre iranien.
Le même ministre avait critiqué, hier mardi, le président américain, Donald Trump, qui, selon lui, est "responsable des prix élevés dans le marché, en raison de son attitude".
Le prix du pétrole est actuellement élevé (75 dollars le baril de Brent) pour le président américain, Donald Trump, qui a annoncé à deux reprises en deux mois, la semaine dernière, son rejet des prix actuels, les qualifiant d'"artificiels".
Les traders du marché pétrolier affirment que le prix logique du brut Brent est de 70 dollars, alors que le Fonds monétaire international prévoyait dans un précédent communiqué que le brut Brent pour 2018 serait de 65 dollars.
Les marchés pétroliers mondiaux attendent les résultats d'une réunion des producteurs au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays indépendants russes, prévue vendredi à Vienne, la capitale autrichienne.
AA
