"Je souhaite qu’il puisse jouer un rôle pour le pays", a, mystérieusement, répondu Emmanuel Macron jeudi, interrogé par des journalistes sur le départ de Zinédine Zidane du Real Madrid.
"Une grande figure du football". "C’est quelqu’un qui inspire notre jeunesse et qui, dans les choix qui ont été les siens, l’attitude qu’il a toujours eue avec les jeunes, essayait de ramener tout le monde dans le droit chemin", a expliqué le chef de l'Etat, avant de se livrer à un commentaire d'ordre plus sportif : "C’est une grande figure du sport français et du football, il a une carrière de joueur et d’entraîneur exceptionnelle. Le choix de partir (du Real ndlr) après trois grands titres est une forme de sagesse et d’intelligence".
"Les extrêmes, ce n'est jamais bon". Emanuel Macron n'a peut-être pas oublié le positionnement de l'ancien numéro 10 de l'équipe de France durant la dernière campagne présidentielle. S'il s'était abstenu de soutenir nommément l'actuel président de la République "Zizou" avait très clairement appelé à faire barrage à Marine Le Pen. "Le message, c’est toujours le même, celui de 2002. Je suis loin de toutes ces idées-là, de ce Front national. Donc [il faut] éviter au maximum ça. Les extrêmes, ce n’est jamais bon", avait-il martelé.
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