Couche-tard. Lève-tôt. Notre rythme de sommeil est gouverné par une horloge interne qu'il nous est bien difficile de combattre. Son tictac étant lui-même réglé par des facteurs environnementaux — comme la lumière du jour — et par des facteurs génétiques. Ainsi les cycles veille/sommeil de chacun d'entre nous sont fonction de notre chronotype.
La plupart d'entre nous finalement, évoluent sous un chronotype neutre ou intermédiaire. Nous nous réveillons globalement avec le lever du soleil et commençons à sentir la fatigue avec son coucher. Un chronotype matinal extrême, en revanche, mènera l'individu à se lever très tôt le matin et à être plus à l'aise et actif, parfois même avant le lever du jour.
Avantage aux lève-tôt ?
Selon l'adage, « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Et il est vrai que ceux-ci sont avantagés par l'organisation de notre société. Les horaires de l'école et de travail leur sont généralement plus adaptés. Selon une étude japonaise, les couche-tard, en revanche, seraient plus anxieux et plus sujets aux addictions de type alcool, tabac ou malbouffe. Mais les oiseaux de nuit semblent aussi être plus créatifs que les alouettes.
Alors, pour tenter de déterminer le chronotype de chaque individu, faisant fi des contraintes sociales et des attirances de chacun, des chercheurs — Jim Horne et Olov Östberg — ont mis au point, dès 1976, un questionnaire de seulement 19 questions. Validé depuis par de nombreux centres de recherche sur le sommeil, il est aujourd'hui connu sous le nom de test de matinalité/vespéralité. Alors, couche-tard ? Lève-tôt ? À vous de voir...
Source: Futura Sciences
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