Dans une interview accordée à Sputnik, une source locale a décrit la situation dans laquelle se trouve actuellement le secteur pétrolier libyen.
«La production de pétrolebrut varie à présent entre un million et 1.1 million de barils par jour. L'exploitation augmente ou diminue en fonction de la situation en matière de sécurité et des solutions apportées aux problèmes techniques», a-t-elle déclaré.
Il a également ajouté que les gisements aux environs de la ville de Zella, au sud-est de Syrte, n'étaient plus exploités depuis 2013, après une série d'attaques terroristes. En même temps, les gisements près de la ville de Marada le sont dans des conditions normales après que cette zone a été reprise aux terroristes en octobre 2016.
Selon le dernier rapport de l'OPEP, la production de pétrole en Libye était de 968.000 barils par jour, soit une baisse de 37.200 par rapport au niveau de février.
La Libye et le Nigeria n'avaient auparavant aucune obligation de réduire leur production de pétrole dans le cadre de l'accord OPEP + parce que l'industrie pétrolière dans ces pays a été sévèrement touchée par les actions de groupes armés. Cependant, après une réunion de l'ensemble des 24 pays, qui a eu lieu novembre dernier, les participants de l'accord de Vienne ont décidé qu'en 2018 la Libye et le Nigeria limiteraient leur production au niveau de l'année 2017: environ un million de barils pour la Libye, et environ 1,8 million de barils pour le Nigeria.
Dans le même temps, selon certaines informations datant de la mi-décembre la Libye négociait avec l'OPEP sur la possibilité d'augmenter son quota de production de pétrole de 1,5 à 1,6 million de barils par jour.