C'est ce qui ressort d'un communiqué diffusé par le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy, mercredi.
Aksoy a critiqué le message diffusé par l'APCE selon lequel «un contexte défavorable empêchera la tenue d’élections véritablement démocratiques en Turquie».
«Le message à caractère politique de l'APCE contredit les principes fondamentaux de souveraineté et de démocratie, a déclaré Aksoy. Il ignore les décisions de la Grande Assemblée Nationale de Turquie qui reflète la volonté du peuple.»
Aksoy a insisté que l'état d'urgence, indispensable pour la lutte antiterroriste légitime de la Turquie, n'entravera pas les élections démocratiques.
«Nombreux pays ont organisé des élections durant l'état d'urgence, dont la France en 2017, a-t-il rappelé. Des rapports d'observation internationale ont confirmé que toutes les élections tenues en Turquie ont été démocratiques, justes, libres et transparentes. Le message plein de préjugés, lorsqu'il s'agit de la Turquie, est le dernier exemple attristant de l'approche de deux poids et deux mesures, contre notre pays.»
Aksoy a conclu que «cette mentalité qui a permis à Salih Muslim, dirigeant du PYD, branche syrienne de l'organisation terroriste PKK, à s'exprimer sous le toit de l'APCE, n'a aucune compétence de donner une leçon de démocratie à la Turquie.»
Des élections anticipées, législatives et présidentielle, se tiendront le 24 juin 2018 en Turquie.
